Je m'accrocherai à mes racines et à ma foi.
Je m'accrocherai à mon coeur et j'avancerai, pas à pas....

Et j'apprendrai à lâcher ce qui ne me sert pas... j'apprendrai à ne pas regarder en arrière... j'apprendrai à oublier ce que je croyais important !

En pleine tempête, je reconsidèrerai l'essentiel : ce qui me correspond vraiment, ce qui est vraiment moi !

En pleine tempête, je pourrais regretter de ne pas avoir chaussé des chaussures de plomb, de ne pas avoir appris à ramper, ou à voler face au vent.... mais ce qui est fait est fait. Regretter ne me servira pas, au contraire, regretter me mettra en danger. En pleine tempête, je n'ai pas le temps pour les regrets, je dois avancer, suivre mon coeur et mon âme.. et tant pis si la méthode n'est pas académique ou certifiée !

Je suis ce que je suis, et tenter de faire de moi une autre personne ne me servira pas.. En pleine tempête, je n'ai que moi.. pas un semblant de moi-même pour m'aider !

Alors... aujourd'hui, face à la tempête, face aux doutes, aux désillusions, aux réveils de peurs profondes : je n'ai pas le choix. Je dois m'accrocher à ce qui est : mes racines, ma foi, mon coeur, et avancer.  Si tel est mon chemin, alors, qu'il le soit en conscience et pas en contrainte. Si tel est mon chemin, alors qu'il le soit dans la joie, et non dans la crainte.

Aujourd'hui, il est temps de revenir à l'Essentiel... à l'Essence Ciel. La Tempête est messagère, la tempête est chemin, la tempête est Temps Être. Elle me dit qu'il est temps d'Etre qui je suis. Pleinement. Complétement.

Et tant pis si ça ballotte, et tant pis si ça décoiffe.... il est TEMPS d'ÊTRE !

Namasté.

---

 
Sommes-nous responsable de tout ? Bien sûr que non !  Aujourd'hui, j'ai eu à discuter de ce sujet avec une adolescente, qui vivait très mal certaines choses, car elle se sentait responsable de situations extérieures à elle.
Certes, parfois notre entourage vit des choses qui peuvent avoir des répercussions sur notre propre vie... mais en sommes-nous pour autant responsable ? Non !

Nous sommes responsables de notre propre vie.. et c'est déjà énorme ! Nous avons la responsabilité de nos choix, de nos décisions, de nos actions ou réactions, de nos paroles... Responsabilité. Response Hability. Capacité de réponse. Tout est là. Et notamment dans nos relations interpersonnelles.

Quelle est notre capacité de réponse face à une situation ? Nous avons toujours le choix. Et c'est ce choix là qui va conditionner la suite. Du moins en partie. Et c'est seulement face à ce choix que nous sommes responsables. (Mais pas coupable, car nous avons tous le droit de faire des erreurs, de changer d'avis, de s'etre trompé. Peu importe les erreurs, elles nous donnent des expérimentations.)  Ce qui est important, c'est de reconnaitre notre choix.

Un petit exemple : Un ami me propose une cigarette. Ma première. Je suis dans la capacité de répondre OUI, ou NON.  Ce choix, c'est moi qui le fait. Je peux très bien dire NON... même si je crains la réaction de l'autre. Mais tant que je ne réponds pas NON, la réaction de l'autre n'existe que dans mon imagination. Et parfois, cette imagination nous fait faire de mauvais choix.  Si je choisis de répondre NON, je suis responsable de ce NON, et de ce qui en découle : je ne fumerai pas. Pas aujourd'hui.  L'autre en face, se trouve à son tour en capacité de répondre... et s'il décide de se fâcher, c'est sa responsabilité à lui. Pas la vôtre.    Si je choisis de répondre OUI, je fais le choix de fumer.  Je dois assumer ce choix, et ne pas en rejeter la faute sur l'autre.  C'est ma responsabilité.  

Parfois, nous nous croyons responsables des choix des autres.... soit parce qu'on les a conseillé à ce sujet... et on s'imagine que nos conseils n'ont pas été bons... Soit parce qu'on n'a pas conseillé... Et on regrette de ne pas l'avoir fait ! Soit parce qu'on a plaisanté, incité, montré un exemple peut-être pas très bon.. et que l'autre l'a suivi ! Mais bien que tout ceci puisse parfois être très désagréable, avec des conséquences fâcheuses, malgré tout, on n'est pas responsable des choix des autres.  On a beau avoir énormément de bienveillance et d'affection pour une personne, il y a des choses qu'elle doit faire seule. Construire sa propre vie, faire ses propres choix, ses propres expériences.  Comme dit un ami : "On peut donner des clés à quelqu'un, mais c'est à lui d'ouvrir les portes. Et de choisir les portes à ouvrir". 
Se croire responsable de choses qui concerne les autres, c'est comme se heurter à un mur pour vouloir absolument le traverser. On se blesse, on se fatigue... et pendant ce temps, on n'avance pas. S'il y a un mur, c'est qu'il n'y a pas de chemin par là. Résister n'y changera rien. Ouvrir les yeux, accepter, lâcher-prise nous permettra de retrouver notre chemin, et le suivre. 

Responsabilité. Capacité de réponse. Réponse habile aussi......  Parce que pour faire un choix, il est parfois important de se demander si le choix est judicieux ou non. Pas au niveau du profit, mais bien au niveau de Qui nous sommes... La réponse habile est celle qui va nous permettre d'exprimer le meilleur de nous même. Mais ce n'est pas facile... il faut.. de l'habileté ! Il faut se connaitre un peu, il faut savoir Qui on a envie d'être.
Pour ça, il faut s'aimer...

Comme je dis souvent aux adolescents que je vois, "votre meilleur ami, ça doit être vous-même". Face à un choix difficile, demandez-vous ce que vous conseilleriez à votre meilleur ami si c'est lui qui devait le faire.... Et bien souvent, ce choix-là, qu'on estime bien pour l'autre.... est également bien pour nous même.  Le manque d'estime de soi implique souvent de mauvais choix : parce qu'on pense ne pas mériter de faire le bon choix ! Se le conseiller comme à son meilleur ami permet de prendre le recul nécessaire pour faire un choix habile.

Et.... en assumer la responsabilité. J'insite. La seule responsabilité que nous avons, c'est celle de notre propre vie, de nos propres choix.  Et c'est souvent là que nous y apportons le moins d'attention.  Nous passons alors par de nombreuses expériences plus ou moins douloureuses ... Cela dit, ce n'est pas forcément grave, bien au contraire ! Ces expériences douloureuses vont nous en apprendre beaucoup sur nous-même... mais elles ne s'avèreront bénéfiques que si nous en reconnaissons l'entière responsabilité ! Dans le cas contraire, nous allons refaire encore et encore de mauvais choix, sans apprendre de nos erreurs.  Si nous sommes notre meilleur ami, alors nous pouvons nous conseiller sur le choix le plus habile. Sur l'habile réponse à une situation. Et en assumer l'entière responsabilité. Ainsi, l'erreur n'est pas grave, car nous saurons en tirer les conclusions et ne pas refaire deux fois la même erreur.

Etre responsable de sa propre vie, c'est aussi suivre un chemin, et accepter la possibilité d'avoir pris un cul-de-sac.  Résister au cul-de-sac, c'est encore comme se trouver face à un mur. Là non plus, il n'y a plus de chemin. Là aussi, il faut accepter, lâcher-prise. Faire demi-tour et prendre un autre chemin un peu plus loin. Parfois, faire demi-tour implique de s'excuser, de demander pardon, aux autres... mais à soi-même surtout ! Lorsqu'on est responsable d'un mauvais choix, on a pu blesser certaines personnes. Il est important de savoir le reconnaitre, et accepter le pardon.

En commençant à être à l'écoute de soi, on peut faire de bons choix, car une fois de plus : ON A TOUJOURS LE CHOIX ! 
Un autre exemple : imaginons un couple séparé avec un enfant. La mère, sans en avoir parlé avec le papa, décide d'offrir un téléphone à son jeune fils, parce qu'il rentre au collège. Le père, lui, estime que c'est beaucoup trop tôt. Il peut faire le choix d'écouter sa rancoeur, son désaccord, et vivre dans la colère, le reproche, voire prendre le téléphone du fils. Et il peut aussi faire le choix de la confiance. Se dire que maintenant que c'est fait, il va accompagner son fils, vérifier qu'il ne se serve pas abusivement du téléphone, et en discuter avec la mère, afin qu'ils se mettent d'accord sur les règles à respecter. Avec une telle approche, l'enfant aura certainement moins de difficultés à "respecter" les consignes. 
Ce choix de la confiance, c'est le choix de l'Amour. Celui qui nous fait du bien à nous, et surtout, le choix qui n'écoute pas notre peur. Il est rare que ce choix là s'avère négatif avec le temps. 

Justement, avec l'exemple que je viens de prendre, on voit bien que lorsqu'on est parents, on est aussi responsable de nos enfants. C'est vrai. Responsable de ce que nous choisissons de leur apporter dans la vie : quelles valeurs, quelle alimentation, quel rythme de vie, quel amour, quelle éducation, etc...  Mais on ne sera jamais responsable des choix que feront nos enfants. Ni responsables, ni coupables.
Par exemple : Si on a fait le choix de ne donner que des chips à manger à son enfant, on sera responsable de son état de santé et des conséquences que cela aura. Il nous faudra les assumer.
Par contre, si on tente d'apporter tous les nutriments nécessaires à un bon équilibre alimentaire, et qu'une fois adolescent ou jeune adulte, notre enfant ne souhaite manger que des chips, on ne sera pas responsable. Ce sera son choix à lui. Et ce sera à lui d'en assumer les conséquences. Notre rôle ne sera pas fini pour autant, mais il n'y aura aucune culpabilité à avoir ! Et nous savons bien que souvent, les parents culpabilisent pour les mauvais choix de leurs enfants... 

Et finalement, s'il n'y avait vraiment qu'une seule grande responsabilité à avoir vis-à-vis de nos enfants... Ce serait de leur apprendre la notion de responsabilité ! Ils font des choix depuis tout petits, et ces choix ont des conséquences. Nier la conséquence, ou l'assumer à leur place ne les aidera pas à prendre leur responsabilité lorsqu'ils seront plus grands. Choisir d'apprendre la notion de responsabilité à son enfant, c'est aussi choisir de lui faire assumer ses choix, ne serait-ce que par la parole. 

Je terminerai avec un petit rappel des Accords Toltèques :
- Que votre parole soit impeccable : C'est notre responsabilité. Nos paroles peuvent être aussi constructives que destructrices. A nous de choisir celles qui permettront à chacun d'avancer vers le mieux-être.
- Ne faites pas de suppositions : Comme dit Gary Douglas (Access Consciousness) : "les suppositions, c'est comme les suppositoires.. vous savez où vous les mettre ! " Sachez qu'on peut toujours tout supposer.... et que la supposition n'est jamais la vérité !
- Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle : Vous n'êtes pas responsable de ce que dit ou pense l'autre. Juste responsable de vos actes, de vos paroles... et donc de vos choix.
- Faites chaque jour de votre mieux : vous avez le droit de vous tromper. Votre mieux sera un jour très haut, un autre très bas. Ce n'est pas un souci. Assumez en fonction de votre mieux, et corrigez si nécessaire lorsque vous êtes plus en forme. 
- Gardez un esprit critique : nul ne détient la Vérité. Ce qui est vrai pour vous ne l'est pas forcément pour le voisin. Faites vos choix en conscience, en fonction de ce qui est vrai pour vous. De ce qui est juste et léger pour vous.

Si vous respectez chacun de ces accords Toltèques dans vos prises de décisions... Alors, assurément, vous êtes en pleine possession de votre Response Hability ! 

Namasté.