Aime et Réalise...
Changer de regard,et accéder à la Lumière...

 
 
 
Face aux difficultés de la vie dispose d'une page 2.. Vous la retrouverez en allant en bas de page ;)


 Le message de la salle de bain... ;)

Lorsque nous demandons des réponses, elles  nous arrivent parfois de façon inattendue !
Voilà celle qui m'est arrivée dernièrement :

Je sortais de la douche, et bien sûr, la vitre était emplie de buée : je ne pouvais pas me voir. Je n'avais de moi qu'une vision floue, et déformée de la réalité. Il m'a fallu entrouvrir un peu la porte, pour que peu à peu, la buée se dissipe, et que j'arrive à me voir telle que je suis.

Et là, la lumière s'est faite :

Parfois, nous sommes dans notre salle de bain (sous entendu, nu, sans protection), avec une porte grande ouverte et du monde dans la maison. Cela nous nuit, car nous ne pouvons pas nous sentir en sécurité avec cette trop grande porte ouverte sur les autres, qui peuvent entrer ou regarder quand ils le veulent, et sans notre permission.
Nous avons donc besoin de fermer la porte, de nous isoler quelques temps pour prendre soin de nous, de notre être tout entier. Fermer cette porte est important, voire même nécessaire.
Toutefois, nous devons veiller à entrouvrir la porte régulièrement. Veiller à ne pas s'enfermer trop longtemps dans notre salle de bain.
Il est important, pour ne pas nous perdre de vue nous même, pour garder une vraie vision de qui nous sommes, de réouvrir la porte, un peu, régulièrement.

Cette métaphore me semble parfaite ! En effet, il est important de s'ouvrir aux autres, d'être dans l'accueil, dans l'empathie, dans l'amitié, le partage, etc... mais il est important aussi de veiller à ce que cette ouverture ne se fasse pas à nos dépends : nous devons veiller à ce que notre intimité puisse être préservée.

Il est important de savoir prendre le temps pour soi, seul avec soi-même. Se recentrer, se ressourcer. Mais il est important aussi de veiller à ce que cela ne dure pas trop longtemps. Veiller à ne pas laisser rester la buée dans la salle de bain, veiller à ne pas flouter notre propre image...

Ouvrir la porte à nouveau, lorsqu'on est propre et frais en dedans, lorsqu'on se sent mieux, lorsqu'on se sent prêt à partager à nouveau, et ne pas craindre ce partage, car désormais, on sait que, si le besoin se fait sentir, on a toujours la possibilité de refermer la porte de la salle de bain...quelques heures, quelques jours... mais pas trop !

Namaste <3



Il est parfois des situations qui nous bouleversent.. soit parce qu'elles nous touchent directement, dans notre intégrité, soit parce qu'elles touchent nos proches, dans leur intégrité.

Lorsque nous sommes touchés personnellement, par une rupture, par la maladie... nous réagissons. Il y a d'abord le choc de l'instant : lorsque l'on est mis devant le fait.
Puis il y a la réaction. Colère ? Larmes ? Silence ? Abattement ? peu importe, cette réaction est la nôtre...
Nous allons passer par toutes les étapes du deuil de ce que nous perdons, avec des moments de regrets, et d'autres plus positifs. Puis, nous allons prendre une décision. Bien souvent, cette décision sera de continuer à avancer. Parce que nous sentons, profondément, que ce changement radical de notre vie peut aussi être un nouveau départ ! Nous décidons, le plus souvent, de faire le choix d'avancer. C'est notre réaction première. C'est celle qui est dictée par notre COEUR. Par notre VRAI MOI.

Lorsque ce sont nos proches qui sont touchés... nous avons au début la même réaction liée au choc. Et c'est après que les choses changent... Il est fréquent que les proches victimisent la personne concernée... et se victimisent en même temps ! Qui ne connait pas des parents ou des conjoints réagir à la maladie de leur proche en disant : "Nous avons une épée de Damoclès au dessus de la tête"... Mais qui ça, nous ? Vous personnellement ? Non, pour vous tout va bien ! Lui, oui, peut-être !
Je ne juge pas cette réaction, elle est tout simplement humaine...
mais malheureusement, elle fait beaucoup plus de mal que de bien...
Parce qu'elle est dictée par LA PEUR. Par notre MENTAL.

Du mal à soi-même déjà, car ces personnes-là, vont trouver un bénéfice secondaire à la maladie de leur proche.. Elles deviennent "les pauvres parents de ...." "la pauvre épouse de..." Et se font plaindre d'une situation qui est certes, inconfortable, mais ne les mets pas du tout en danger, dans leur intégrité première !! J'ai vu des épouses de malades chroniques, tellement bien installées dans leur vie de "femme de malade", qu'elles ont fait une dépression intense le jour où leur époux a pu être greffé et guéri ! C'est reconnu par beaucoup de médecins cette situation...

Du mal au proche en difficulté également... car souvent, sa réaction première d'avancer, se trouve du coup rejetée et non acceptée par ces proches qui ne comprennent pas qu'il puisse faire le choix de la vie et du bonheur malgré tout ! Une fois rejeté ainsi, ou non accepté dans sa décision, le proche concerné n'a donc plus que deux solutions :
soit il est assez fort et confiant pour continuer d'avancer (en accord avec son COEUR et son VRAI MOI)  ... au risque de se fâcher avec sa famille....
soit il n'est pas assez fort et confiant
(il écoute son MENTAL et LA PEUR).. et il devient victime à son tour.

Et en tant que victime, il risque de s'empêtrer dans sa situation.. ne plus voir les possibilités de sortie ou d'amélioration, car il n'aura plus le recul nécessaire. Il peut aussi trouver un certain bénéfice secondaire à cet état de victime.. et s'installer dans cette situation...

Nous faisons tous les choix qui sont les nôtres, et il ne m'appartient pas de juger. Pourtant, si aujourd'hui ce texte pouvait permettre à certains d'ouvrir les yeux.. et de regarder leur situation ou celle de leur proche avec un regard neutre... Même dans les pires difficultés, il y a le moyen de voir du positif, et de se fixer sur ce positif.
Il est toujours temps d'écouter NOTRE COEUR.
La victime est comme la mouche qui essaie de traverser la vitre alors que l'autre fenêtre est grande ouverte : elle s'obstine à refuser l'aide qu'on lui propose pour changer de direction, elle s'obstine à se cogner et s'épuiser à la même vitre... et pendant ce temps là, elle agace les habitants de la maison !! ;)

Ne prenons pas pour nous les maladies ou les épreuves des autres. Ecoutons-les, accompagnons-les, mais ne cherchons pas à faire à leur place. Et surtout, méfions-nous de la pitié.
La pitié est un sentiment directement lié à la PEUR : Peur d'être soi-même dans la même situation.
La compassion accompagne et fournit les outils pour se relever. La compassion est liée à l'AMOUR.

Belle soirée à tous :D


La téléportation n'existe pas...

Aujourd'hui, j'ai eu l'occasion de tenir par deux fois le même explicatif à deux adolescentes... alors je me suis dit que je pouvais en mettre une troisième ici...

Toutes les deux, pour des raisons personnelles bien différentes, sont amenées à avoir besoin de l'aide d'une psychologue. La première rejette systématiquement toutes les propositions faites pour l'aider... La seconde va commencer prochainement le suivi, et me dit : "j'espère qu'en la voyant je vais aller mieux". Mon explication a été la suivante :

La téléportation n'existe pas. Les personnes que tu vois sont là pour t'aider à aller mieux..
mais le travail, c'est toi qui doit le faire.

Imagine que tu sois perdue en pleine forêt, avec des ronces et de la broussaille partout. Pas de place au sol pour venir te chercher en hélicoptère, et si tu restes assise sans bouger à attendre des secours à pied ou motorisés, tu risques de te faire attaquer par des bêtes féroces. Ou comme dans Hunger Games, tu risques ta vie.

On va donc te proposer de l'aide. Mais l'aide, ce n'est pas te téléporter tranquilou sur ton canapé d'un claquement de doigts !!
Non.. on va te donner de quoi te nourrir.. te réchauffer, te soigner.. On va te donner de quoi te défendre. On va t'indiquer le chemin le plus court vers la sortie. On apportera de la lumière si le soleil se cache. On restera près de toi pour t'écouter, te rassurer. On te guidera si tu ne vois à nouveau plus le chemin ou si l'horizon est trop brumeux. On t'indiquera comment te protéger de ce venin ou de cet animal. On t'expliquera comment faire la différence entre les baies toxiques et comestibles..
Mais le chemin, toi seule pourra le suivre. Ce sera difficile, ce sera certains jours plus lumineux que d'autres. Ce sera fatigant peut-être aussi. Mais nous saurons te rassurer sur le chemin déjà parcouru, pour t'encourager à continuer.
Pour que ça fonctionne, il est nécessaire que tu acceptes notre aide. Que tu nous fasses confiance. Que tu nous dise tout des éléments du paysage que nous ne pouvons pas voir d'où nous sommes. Que tu sois honnête avec nous, comme tu dois l'être avec toi-même. Que tu gardes le contact, même dans les périodes de doute.. surtout dans les périodes de doute.
Comme dans Hunger Games, nous serons les parachutes qui t'apporterons l'aide dont tu as besoin. Accepte-les, et utilise les.
Alors, tu sortiras en vainqueur !

Photo : Nicole Peterson.



Il n'y a pas de hasard... ni de fatalité !

Tout ce qui nous arrive, bon ou mauvais, a une raison d'être. Ce peut être une expérience que nous avons à vivre, une façon de nous retenir, ou de nous faire avancer plus vite.
Je sais que certains penserons que j'exagère, et que, quand même, certaines choses sont trop pénibles pour leur trouver une raison d'être !
Et pourtant....

L'explication vient du fait que nous sommes tous unis. Reliés les uns aux autres par notre énergie.
Neale Donald Walsh l'explique très bien en comparant nos énergies à l'air ambiant. On peut circuler dans sa maison et dans son jardin : d'une pièce à l'autre, on n'aura pas l'impression de respirer le même air. L'un sera plus odorant, l'autre plus frais, un autre plus humide, etc... et pourtant, vous en conviendrez, c'est bien le MÊME air. Différent, mais pourtant, le même. C'est exactement la même chose pour chaque être vivant.


Partant de ce principe, il parait évident que chacune de nos paroles, chacun de nos actes, aura une incidence sur nous-même autant que sur les autres... Si je vous fait du mal, je me fais du mal ! Il est donc important de veiller à nos paroles, à être dans la bienveillance pour nous et pour tout ceux qui nous entourent. Nous sommes reliés les uns aux autres... comme dans Avatar ! ;) Cela se voit pour les petites choses du quotidien, mais aussi pour les choses plus graves, les mauvaises expériences...

Prenons une autre comparaison : le corps humain. Il est fait de multitudes cellules qui ont chacune une vie qui leur est propre. Certaines sont là pour la défense, d'autre pour la respiration, d'autres encore pour la digestion, etc... Et pourtant, tous ces petits êtres vivants ne forment qu'un seul être beaucoup plus grand : vous !

Alors continuons notre promenade imaginative.. Si pour une raison particulière, vous vivez un stress énorme dans votre vie, et que vous n'arrivez pas à vous en libérer, votre corps va finir par parler à votre place : Maladie, douleurs diverses, malaises, etc...
On le sait et ce, depuis bien des générations : la plupart de nos expressions sont d'ailleurs très explicites ! "J'en ai plein le dos" "J'ai un noeud à l'estomac", "ça me fait mal au coeur", "ça me prend la tête", "mettre du coeur à l'ouvrage... ou à contre-coeur", .. etc, etc... Le fait de reconnaitre nos émotions, nos sentiments, nos difficultés et les affronter, va limiter la réaction sur notre corps. On peut mettre des mots sur nos maux...

Par conséquent nous sommes, nous-même, les cellules d'un corps céleste plus grand. Et nos actions, comme les actions des autres autour de nous, sont là pour une raison particulière, destinée à nous faire évoluer. Et, de même que face à un mal de tête, on va d'abord soigner la douleur avant de se demander pourquoi elle était là, nous sommes confrontés en tant qu'être humain à diverses manifestations plus ou moins agréables qu'il nous faut réparer afin d'avancer de façon plus profonde.

Prenons un exemple : j'ai une connaissance qui n'a autour d'elle que des gens malades. Ses enfants, son mari, tout le monde tombe malade. Pas des choses excessivement graves, mais des maladies qui sont longues, voire chroniques. Or, elle a une peur bleue de la maladie depuis toute petite. Et plus elle avance en âge, plus son entourage a des maladies importantes. C'est triste pour elle. Car finalement, les autres vivent très bien leur maladie, ils sont parfaitement autonomes et lui en veulent, à elle, de se "rendre malade" pour eux. Afin d'avancer dans son évolution, il va falloir qu'elle transcende cette peur, qu'elle l'accepte, et qu'elle passe à l'action sur son mental. Cela parait facile à dire comme ça... mais la plupart des choses qui nous arrivent sont motivées par ce genre de choses..
On rencontre les personnes qu'on doit rencontrer pour nous faire avancer dans notre évolution. On reçoit les enfants que l'on doit pour cette même raison. Ou on n'en reçoit pas pour les mêmes raisons aussi.
Je l'ai déjà dit dans un précédent post : on crée ce que l'on craint.

Tout est lié !

Alors si vous sentez que votre vie s'acharne sur un sujet particulier, essayez de prendre le recul nécessaire pour le regarder de plus haut.. Et si l'épreuve vous parait être "la première fois", alors prenez ce recul aussi, afin d'éviter que les choses se répètent de façon de plus en plus violentes ...

Bonne fin de journée mes amis .... Et prenez bien soin de vous !
 

Ce n'est jamais de la faute du lave-vaisselle !!

Dans les situations de tension familiale... les conflits font souvent des dommages collatéraux...
Les enfants peuvent se sentir coupables devant les disputes ou les séparations des parents.
Ils pensent que c'est de leur faute, ou de celle de leur frère ou soeur...
Mais en fait, non.

Si maman ne supporte pas la façon dont papa range le lave-vaisselle, et qu'ils se disputent fort le soir à ce sujet... ce n'est pas la faute du lave-vaisselle !! Ils ne sont pas d'accord sur la façon de s'en servir... mais lui, il n'y est pour rien...

Les enfants, c'est pareil... Si papa et maman se disputent fort le soir suite à une punition, ou une bêtise faite par un des enfants... ce n'est pas la faute de l'enfant. D'ailleurs, généralement, lui, il a déjà eu sa remontrance. Affaire classée.
Si papa et maman ne sont pas d'accord sur la remontrance choisie, ou sur l'éducation à donner, l'enfant n'y est pour rien.
Il n'est pas plus responsable que le lave-vaisselle...

Et de même que le lave-vaisselle ne pourra pas prendre parti pour maman ou pour papa... à moins de le transformer en un autre objet, l'enfant ne peut pas prendre parti non plus. L'inciter à le faire... lui demander de poser un jugement en faveur de l'un de ses parents et en défaveur de l'autre... il ne le peut pas. Lui demander revient à le détruire en tant qu'enfant. Changer sa nature première.

Dans les conflits familiaux.. les enfants sont comme les lave-vaisselle. Pas responsables. Pas aidants. Pas jugeants. Juste à leur place....


 




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